Tes levres sont roses
Tes mains blanches
Tiens mes mains mon petit
Tiens-les un peu

Les villages où je suis né
Il n’y avait pas des noyers
C’est pourquoi la fraîcheur me manque
Caresse-moi un peu

Les villages où je suis né
Il n’y avait pas de champs de blé
Disperse tes cheuveux mon petit
Éparpille-les un peu

Les villages où je suis né
Les brigands razzient dans la nuit
C’est pourquoi je n’aime pas la solitude
Parle un peu

Les villages où je suis né
Les vents de nord soufflent
Et c’est pourquoi mes levres sont gercées
Embrasse-les un peu

Tu es belle et brillante comme la Turquie
Les villages, où je suis né, étaient beaux aussi
Raconte les lieux où tu es née
Raconte-les un peu